West Coast Part II : Karekare - Whatipu
- Lisa
- 2 déc. 2017
- 4 min de lecture
Karekare, la sauvage
On quitte la belle Piha qui a accueilli nos premiers pas pour se diriger vers un camping moins cher et plus rustique, au sud. Mais avant, on décide d’aller voir la cascade et la plage de Karekare (où a été tourné, entre autre, le film La leçon de Piano)
Le sentier très facile nous amène vers le superbes Karekare Falls. On décide de continuer sur un chemin plus ardu pour voir la cascade du haut des monts qui l’entourent. c'est boueux, peu indiqué, ça monte raide jusqu’à un beau point de vu, puis, plus rien. Le sentier s’arrête. On s’est un peu perdu, on cherchait les grottes que le sentier « Rock Cave Track » laissaient espérer, mais en vain.





On rejoint ensuite la plage, et c’est grandiose. Elle est immense, avec des dunes ,un vent et des vagues terrifiantes (il parait d’ailleurs que c’est une des plages les plus dangereuses du pays). Un rocher émerge des vagues à quelques mètres du rivage, il ressemble à un aileron de requin et il donne le cachet si particulier de cette plage. En baladant on se prend les pieds dans un « stream » un de ces ruisseau qui se mêle à la mer. Je fini pied-nu, et c’est un bonheur de marcher au bord de l’océan, malgré le vent plutôt froid. On marche longtemps, on ne voit pas le bout de cette plage, Guillaume part escalader les dunes, je fais une pause lecture au soleil.
Je pense à mon parrain qui est cinéphile et me parlait de la plage de la Leçon de Piano, il doit nous rejoindre en janvier, je lui envoie une photo et il reconnait immédiatement où nous sommes.
Cette plage me laisse une impression d’immensité, grandiose, fantastique, formidable, au sens premier du terme.
Whatipu, nuit au cœur de la nature

On file ensuite vers le Whatipu Campground, à environs 45 min de voiture de KareKare. Paysages sublimes, encore et toujours, on traverse une jungle, plusieurs parc naturel (il n’y a que ça !). On fini par arriver dans une belle baie au bord de Manukau Harbour. On doit traverser un ruisseau, puis une Gravel Road (notre première ! Les célèbres routes de graviers de NZ) avant d’arriver dans un camping au cœur d’un parc, loin de tout. C'est superbe, mais rustique : douche froide, toilettes sèches, pas d'électricité pas d'eau potable ...
Le temps est vraiment humide, on s’embourbe en arrivant ! Un peu de boue, on se regarde avec un petit " ça paaaaasse".
Et bien non, on a un van et ça passe pas ! Encore une leçon, on sera plus prudent la prochaine fois. Heureusement qu’on est aidé et qu’on sort vite de cette situation.
Les alentours sont superbes, et me rappelle (vraiment de loin) la Camargue, car c’est un paysage de marécage. Il y a une série de grottes que l’on visite, Gui rampe pour les observer, moi je reste sagement dehors, j’avoue. Il se sent aventurier, et c’est vrai que c’est une drôle de sensation de se retrouver face à la nature.
Après une nuit sous notre premier ciel étoilé sans nuage (mais trop froid et trop de moustique pour l’observer !) on part à pied pour atteindre la mer, qui est en toile de fond de notre marécage. Le vent est si fort qu’on peine à avancer, franchement le mistral à côté c’est rien du tout ! On slalom entre les bras d’eau, le courant est fort et la marée n’est pas tout à fait basse, c’est encore plus immense que Karekare ! Ca me rappelle presque les Salin-de-Giraud, en plus gros, avec des montagnes. On essaie de comparer avec ce qu’on connait, mais en fait, c’est impossible, c’est juste la Nouvelle-Zélande.



Encore une fois on se retrouve seuls, mais sans phoque, juste quelques oiseaux.
Je propose à Guillaume d’aller goûter des Fish & Chips dans la Baie de Huia sur le chemin du retour (tout ce qui tourne autour de la bouffe, Guillaume dit oui !). On adore cet endroit familiale, qui fait aussi poste, salon de thé, épicerie ... C'est vraiment conviviale et agréable.

La vie en van et la gentillesse des kiwis
On passe par Glen Eden pour récupérer nos papiers, nous sommes officiellement self-contained et libre ! On ne trouve pas de free camp dans les alentours, on décide de se poser pour dormir dans la banlieue de New Lynn près d’un parc, dans un quartier résidentiel. On utilise les toilettes du parc pour la « douche » matinal après avoir profité des infrastructures pour faire du sport (oui , je me suis lavée dans des toilettes publiques, c’est aussi ça la vie en van…).
On était assez gênés de dormir près d’habitation, on s’attendait à ce que les gens soient peu avenant de nous voir garer près de leurs habitations, comme ça pourrait être le cas en France … Mais la Nouvelle-Zélande nous surprend toujours ! Une dame qui promène son chien s’avance vers nous,… Et nous propose d’aller prendre une douche chez elle ! En toute sincérité et simplicité, elle nous explique qu’elle au aussi barulé en van dans sa jeunesse et nous encourage en nous disant que c’est une superbe expérience. Nous sommes vraiment ébahi et déclinons gentiment son invitation. Chaque magasin où nous allons, on nous demande d’où nous venons, combien de temps on reste, on nous conseille de conduire prudemment, de bien fermer nos voitures à clés… Une sollicitude qui nous étonne et fait chaud au cœur.
On voulait aller dans le Coromandel, mais au dernier moment nous avons décidé de plutôt retourner dans le Northland, et en profiter pour retourner voir nos hosts HelpX Therese et John !
C'est une réelle liberté de voguer selon nos envies et de changer d'avis au dernier moment, et on adore ce sentiment.
Demain, direction le Norhtland ! (Part II)
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