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Le Coromandel, le Must-do pas si Must ?

  • Lisa
  • 1 juin 2018
  • 12 min de lecture

Le Coromandel est une péninsule à l’est d’Auckland, réputée pour ses forêts endémiques, ses belles plages et des sites touristiques populaires comme Hot Water Beach et Cathedrale Cove. Le Lonely Planet le vend comme un incontournable, qui nous a laissé un peu sur notre faim, malgré les belles surprises que le voyage nous a encore apporté !

(On était encore assez naïf pour se fier au Lonely Planet en ce début de voyage !)


En route vers le Coromandel !



Sous les conseils de John et Therese, nos hôtes HelpX a qui nous avons rendus visites avec plaisir, nous prenons la route pour le Coromandel en passant par la côte Ouest, côté Mer Tasman. La route est effectivement très belle, mais le temps est pluvieux et on est nostalgique de quitter le Northland qu’on a adoré.

En passant Auckland on se dit qu’on avance vers le sud de l’île, enfin, et nous traversons de doux paysages de collines, de champs avec de jolies barrières, des chevaux,… On atteint la mer à la fin du jour avec un coucher de soleil d’un rose magnifique.

On se pose pour la nuit aux portes du Coromandel, à Kaiaua, au bord de la mer, (je pense qu’on est à 3 mètres du rivage, on peut difficilement être plus près). Le soir, notre voisin toque à notre porte pour nous offrir les restes de son barbecue ! Ici, les gens partagent et n’aiment pas gaspiller. On s’endors bercés par les vagues avec la sensation de démarrer une nouvelle aventure.

L’aventure commence en effet dans la nuit avec une pluie torrentielle. Au matin, elle ne se calme pas, le van est très humide et on n’est pas au summum de l’étanchéité. On se réconforte avec le café de la ville tenue par une mamie vraiment chaleureuse. Le temps ne s’améliore pas, on décide de continuer la route jusqu’à la ville de Thames, célèbre pour ses maisons du XIXème et son passé de ville minière.





Thames, souvenir de la Gold Rush néo-zélandaise


Le seul freecamp de la ville est un parking proche du centre-ville, on est un peu nostalgique de la plage d’hier. On profite du mauvais temps pour vaquer à des occupations banales du quotidien : rangement, machines,…


Le soleil revient le lendemain, on décide de découvrir la ville à travers une balade en bord de mer et un parcours dans la ville. Ce n’est vraiment pas fantastique, le rivage est plutôt moche et pollué de déchets par endroit, le patrimoine de la ville se résume à quelques bâtiments style western et un monument aux morts… On le sera à force d’expérience, en Nouvelle-Zélande on fuit les villes qui n’ont vraiment que peu d’intérêts architecturaux et patrimoniaux, pour nous européens habitués aux centres-villes historiques.


Thames ne nous plait pas vraiment, et tout les commerces ferment très tôt ! On sait que les kiwi mangent à 18h30, mais tout de même, cela fait un peu ville fantôme alors on se retrouve à manger chez Pizza Hut !



Vallée de Kaueranga


Thames nous laisse aussi le souvenir d’une de nos pires nuits : sur le freecamp, à 1h00 du matin, on est réveillé par le bruit d’une sirène ininterrompue qui nous rappelle les alarmes anti-bombardement de la seconde guerre mondiale. On se regarde, effrayé et embué de sommeil, que se passe-t-il ? Tremblement de terre, tsunami ?! Guillaume sort et le ciel est chargé de gros nuages noirs. On se dit qu’on aurait senti un tremblement de terre s’il avait eu lieu… Une voiture de police passe à toute vitesse. On regarde autour de nous, c’est le calme le plus total, tous le monde dors, personne ne sors des maisons à côté de nous… On décide de se rendormir et finalement rien ne se passe. On apprend par la suite que les sirènes peuvent sonner pour des incendies dans les maisons, ou un simple accident de voiture.


Un des points d’intérêt de la ville c’est qu’elle est proche de la célèbre randonnée des Pinacles, The Pinnacles Walk, dans la vallée de Kauaeranga . Malheureusement, la randonnée est fermée en raison de récentes inondations. On va tout de même faire un tour dans le parc pour faire la partie encore accessible et c’est une ballade vraiment jolie en bord de rivière. On arrive dans une clairière féerique où des perruches s’envolent à notre arrivée. Cela nous fait du bien de sortir de la ville, on est un peu déçu de ne pas avoir pu faire cette randonnée, mais on en verra d’autre !






Coromandel Town, et la pluie, la pluie, la pluie


Sur le route vers Coromandel on prend un Maori en stop, un pauvre bougre qui sent l’alcool et le tabac froid à plein nez, mais qui est très gentil et on se dit qu’on lui rend service. Coromandel Town est un peu plus agréable que Thames (même si le freecamp est encore un parking sans charme) et le temps se dégage nous permettant de profiter d’une balade dans les collines alentours où nous avons une superbe vue sur la baie.


Coromendel Town

En route pour le train touristique !


Le lendemain il pleut encore et nous décidons de faire le Creek Road Railway : il s’agit d’un petit train qui traverse la montagne, le bush et des sculptures et petits tunnels amusant. Il est situé sur le terrain d’un homme qui a réalisé ce projet fou d’abord pour lui-même, puis qui a décidé de l’ouvrir aux touristes. C’est aujourd’hui une des attractions principales du coin. C’est pas donné ! 35 dollars par personne ! Mais c’est un bon moment, le train est mignon et la vue est vraiment belle, d’autant plus avec la brume qui donne une dimension très mystique au décor.








Nouveau style ?


On a la sensation d'avoir fait le tour du Coromandel Town, et notre objectif pour la suite, c’est d’atteindre la pointe de la péninsule du Coromandel pour faire le Coastal Walkway, une randonnée de 6h qui longe un littoral isolé. On continue donc notre route vers le nord, mais la pluie ne nous laisse pas en paix ! On veut faire le Castelrock Track, on se retrouve face à une route boueuse inondée et fermée à cause des glissements de terrain ! On voulait presque y aller à pied, mais la pluie redouble…


(Ca c'est le nouveau look New Zealand, et je pleure en pensant aux jolies tenues qui sont pas prêtes de sortir de mon sac )







Le nord du Coromandel & le Coastal Walkway



Le trésor caché de Little Bay :

En continuant notre route vers le nord je trouve un freecamp en bord de plage (il y en a marre des parkings !). Little Bay est un petit bijou, on est seuls en bord de plage et la pluie cesse enfin… Pour redémarrer le lendemain matin ! En regardant la météo de la semaine je déprime : pluie et pluie et encore pluie … Je commence à en avoir ma claque de ce printemps pluvieux et je perds un peu patience. Heureusement, Guillaume reste positif et il a raison. On apprendra qu’en Nouvelle-Zélande, la météo change VRAIMENT tout le temps. La pluie se calme d’ailleurs, Guillaume propose de sortir le kayak dans cette belle baie ! Un kiwi originaire de Raglan qui finit sa partie de pêche vient nous aider, et il propose de nous tracter avec son quad jusqu’à une petite baie à l’abris des vagues à quelques mètres. C’est vraiment fun comme moment ! Le test du kayak se passe bien, Guillaume me donne des cours de pagayes. La partie moins rigolote, c’est de ranger le kayak qui une fois déplié ne rentre plus dans le coffre de toit, malgré notre heure d’acrobatie et de courte-échelle pour jouer au tétris sur le toit du van…


On décide alors de ne pas écouter la météo, et de continuer jusqu’au Coastal Walkway et on a raison!


- petite vidéo sur la route-





Stony Bay & Fletcher Bay :

Ca y est ! On est arrive en haut de la péninsule du Coromandel ! Ici, moins de touristes, en effet, les locations de voiture n’assurent pas les véhicules sur ces routes, et on comprend pourquoi ! Plus d’une heure de Gravel Road sinueuse au possible (et c’était plus des galets que des graviers on va dire, j’ai passé une heure en apnée). Heureusement, le paysage aussi était à couper le souffle.



On arrive alors au paradis, une baie sublime, un calme absolu. Quelques moutons sont autour de nous et paissent dans l’herbe bien verte. Un agneau et sa mère se sont perdus et errent prés du van, on essaye de les ramener vers la clôture, mais on ferait de bien piètres bergers !


Je discute avec un vieil homme de 80 ans, un pêcheur qui à l’air d’en avoir soixante. Il est beau et touchant. Il est amoureux de son pays, de sa femme aussi, morte d’un cancer il y a quatre ans. Je suis émue par sa manière simple et brute de se livrer à moi.

« J’ai beaucoup voyagé, me dit-il, mais la Nouvelle-zélande, c’est vraiment magnifique ».

"You are so far away from home, here !" ajoute-t-il.

Oui, effectivement, ici on est au bout du monde. Et ma maison, à moi, ce soir du 28 octobre 2017 je ne suis pas sûre de savoir où elle est.


En route pour le Coastal Walkway!

Le réveil à 6h30 sous un ciel rose est superbe. Depuis le temps qu’on attend de faire cette marche, on est gonflé à bloc. J’ai la sensation d’avoir perdue en condition physique, perdue l’habitude de la marche avec les préparatifs et le départ. Ici, c’est vraiment la première vraie marche que l’on fait, et loin, loin, loin d’être la dernière.


Le coastal Walkway traverse d’abord le bush, de jolies ruisseaux, une vue sur la mer… On est entre montagne et forêt, puis soudain des collines volcaniques, des vaches, la mer. C’est extrêmement changeant et étonnant. On ne croise quasiment personne, on a un temps presque beau et on fini la marche en quelques heures, sans difficulté particulières, même si je le sens dans mes jambes qui méritent de se remettre en forme ! Mais ce voyage me renforce, déjà, et je m’étonne moi-même en prenant une douche froide –vraiment froide- accompagnée d’une araignée – vraiment grosse. (je vous jure, je l’ai fait !).



* En rédigeant l'article je me rend compte que toutes les photos prises avec l'appareil photos ont miraculeusement disparues, ne restent qu'une petite partie des photos prises avec le téléphone :(



On continue notre périple, et quand on repasse par Coromandel Town pour faire le plein d’eau du van, il se met à pleuvoir des cordes ! Encore ! C’est au tour de Guillaume, trempé jusqu’aux os de perdre son sang froid : « J’en peux plus de cette ville ! Je dors pas ici ce soir, on prend la route ! »

On traverse alors jusqu’à la côte Ouest de la péninsule où se trouvent les plus belles plages du Coromandel.



Cathedral Cove et Hot Water Beach


Les Gravel Road du Coromandel nous ont laissé un souvenir : un impact sur le pare-brise (est-il plus petit qu’une pièce de 2 euros ?) . Après une réparation express dans la petite ville de Whitianga, je vérifie la météo et je vois qu’une journée ensoleillé est prévue. Du soleil ?! On prend le van et on file à Cathedral Cove, la plage emblématique du Coromandel et son arche de pierre. Emblématique oui, et touristique aussi ! Malgré la basse- saison et notre arrivée matinale les spots de freecamps sont complets et la plupart des parkings aussi. On se gare donc plus loin et on décide de se rendre à l’arche par l’océan, en Kayak.

Enfin, on essaye, car l’Océan Pacifique c’est quelque chose ! Pas de baie, on doit donc partir de la plage et les vagues nous propulsent sans cesse sur le rivage ! On aurait dû y aller en surf …. Avec l’aide d’un troisième homme on arrive à stabiliser le kayak et on pagaie jusqu’à cet endroit idyllique. Oui, cette partie du Coromandel ne m’a pas déçu, il fait chaud, on bronze, on profite de la beauté de l’endroit.


Oui mais voilà. Ceux qui me connaissent savent qu’il m’arrive toujours des aventures avec les moyens de transport (coucou maman). Lisa en kayak gonflable sur le Pacifique ? Vous sentez venir l’histoire ?


A l’aller, je remarque qu’un boudin du kayak semblait dégonflé « C’est normal ça Gui ? » et lui de me répondre pour me rassurer « Oui, oui, t’inquiète, c’est normal, pagaie, pagaie ! » . Oui, enfin, on se rend compte que le boudin est vraiment dégonflé, on le regonfle, mais ça ne fonctionne pas. Il faut bien revenir à la voiture, pourtant. On pagaie avec rage, heureusement on n'est qu’à quelques minutes, et les vagues nous propulsent jusqu’au rivage assez vite (tellement vite que je fini à l’eau, évidemment). J’arrive épuisée, j’ai vraiment tout donné avec mes petits bras.

On range le kayak avec soin, car on a bien l’intention de le faire réparer au magasin où on l’a acheté, mais on est interrompu par une averse torrentielle . Et l’aventure n’est pas fini, car on ne trouve pas d’endroit où dormir avec le van (c’est bien la première fois !)




Le lendemain, après une énième nuit sur un parking, on se dirige vers Hot Water Beach, une plage parcouru par une source d’eau chaude, où il


n’y a qu’à creuser un trou dans le sable pour y accéder (en théorie). Ce n’est pas vraiment un jacuzzi gratuit, car le parking coûte 8 dollars. On décide de ne pas louer de pelle, qu’on se débrouillera avec les mains… Erreur ! Il faut creuser vraiment profond pour accéder à l’eau, il y a déjà du monde, et on peine à trouver un filon d’eau chaude. On arrive à se faire prêter une pelle (décidément, heureusement que les gens sont sympas), mais on a beau creuser on tombe sur du tiède mais pas d’eau chaude … On discute avec d’autres Backpackers en perdition, désespérés de trouver la fameuse « hot water », on s’amuse bien malgré tout. Le couple qui nous a prêté la pelle part, nous léguant son trou d’eau, et BINGO. L’eau est vraiment chaude. C’est partie pour un spa naturel, ponctué par un plongeon dans l’océan glacé pour un effet sauna.

On poursuit notre route, après ces « Must do » vraiment sympas mais qui laisse un petit goût extra-touristique tout de même .


Whangamata – Waihi et Hauraki Rail Trail



Whangata et Wentworth valley

On dort en bord de plage à Whangamata, petite ville de surfeurs très agréable, on discute avec un Kiwi qui a monté le Ventoux à vélo (décidément le monde est petit), un couple d’allemand adorable vient partager une tisane avec nous en fin de soirée,… Douceur et échanges amicaux qui font du bien. Levé de soleil sur la plage, on part ensuite visiter les cascades de Wentworth qui font une cinquantaine de mètre de hauteur. La balade est vraiment agréable, et les cascades valent le détour.


Waihi & Hauraki Rail Trail


Orokawa Bay

On arrive à notre dernière étape du Coromandel, l’ancienne ville minière de Waihi. La ville est banale, mais c’est le départ du Hauraki Rail Trail, un parcours en VTT à travers les gorges de Karangahake qui permet d’explorer des cascades, d’anciennes mines, des tunnels… Je suis super motivée, la brochure sur laquelle je suis tombé me vend du rêve et Guillaume est étonné et ravi de ma proposition (faut savoir que j’ai pas mis les fesses sur un vélo depuis peut-être dix ans…).





Avant ça, une bonne balade en bord de mer à Waihi Beach jusqu’à la Bay d’Orokawa. En été, ce doit être vraiment sublime et agréable car c’est très isolé. La plage est belle, la mer impressionnante et le sol est constellé de coquillage.

Après une nuit agitée par le fracas cahoteux des vagues contre la plage, on loue des mountain bikes pour 110 dollars et let’s go pour ce qui sera notre plus beau souvenir du Coromandel !





Exploration des vestiges miniers



On longe d’abord une ancienne voie ferrée, puis on longe une belle rivière. Le terrain décent légèrement, on traverse ensuite des ponts suspendus, puis le parcours devient plus sportif avec des chemins de terres vallonnées. Guillaume est comme un fou de retrouver les sensations du vélo qu’il adore, et moi je me surprends à vraiment m’amuser en plus d’apprécier le paysage. On traverse le fameux tunnel de plus d’un kilomètre à la frontale à toute vitesse sur nos vélos, puis on arrive dans d’anciennes installations vraiment impressionnantes que l’on parcours toujours à deux roues. On descend ensuite de nos montures pour faire une sublime balade d’une heure, la « Windows walk » où l’on se perd dans des tunnels miniers laissés en l’état. On pourrait presque s’y perdre pour de vrai, il y a encore les wagons, les rails, c’est très excitant.





Le retour est plus dur, après la vingtaine de kilomètres qu’on a déjà fait, et surtout ça monte… On fait une pause aux cascades d'Owaharoa qui sont les plus jolies que j’ai pu voir en Nouvelle-Zélande !



Après cette journée sportive (je crois que je n’ai jamais eu aussi mal aux cuisses de ma vie), on décide de s’offrir l’entrée dans une piscine d’eau chaude naturelle pour seulement 8 dollars. Eau à 37°, petite cascade naturelle… C’est peu connu et on se retrouve avec uniquement des locaux qui viennent se détendre après leur journée de travail. Et c’est là que nous faisons une des plus belles rencontres que nous aillons fait en Nouvelle-Zélande…


On commence à discuter avec Richard, un kiwi d’une quarantaine d’année, débonnaire et souriant, qui a vécu à Londres et qui nous interroge sur la France, notre voyage… Il nous propose son hospitalité, mais on ne comprend pas tout avec notre anglais encore quelque peu approximatif, et on est un peu gêné. On continue à passer la soirée avec lui à discuter, et lorsqu’il nous propose à nouveau avec enthousiasme de venir chez lui passer la nuit on décide d’accepter. Il est tellement gentil, on sent que ça lui fait plaisir, et je crois comprendre qu’il est revenu près de sa mère suite au décès de son père. Je me dis que de la compagnie leur fera certainement plaisir et, en plus, on applique nos nouveaux principes de faire confiance aux gens que l’on rencontre, de ne pas être méfiant d’autrui.

On arrive dans une grande maison en bord de mer, avec un jardin plein de rose et de buissons parfaitement taillés, et notre chambre pour la nuit est un petit studio avec un lit king size. La mère de Rich nous cuisine un repas anthologique accompagné de vin, on passe une soirée incroyable à échanger, discuter, comme si l’on se connaissait depuis des mois !

On dors comme des bébé pendant plus de 10h dans notre lit King Size (on s’y perd presque) et au matin Rich nous attend avec des œufs au Bacon et une liste de chose à faire absolument en Nouvelle-Zélande, mais aussi des adresses pour trouver du travail vers Tauranga (on s’inquiète de notre budget pour passer l’été).

On serait resté plus, comme il nous le proposait, mais une amie de l’auberge d’Auckland est à Tauranga, une ville proche et nous avons promis de la rejoindre ! C’est excités de retrouver notre amie et enchantés de cette nouvelle rencontre que nous partons, avec le contact de Rich et la promesse de se retrouver plus tard, dans sa maison de vacance.


See you soon mister Richard!

Prochaine étape, la découverte de Plenty of Bay et du centre de la Nouvelle-Zélande avec une étape incontournable des backpackers : travailler dans les kiwi ! (les fruits, ceux-là).





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