Northland Part II : le bout du bout du monde
- Lisa
- 17 janv. 2018
- 13 min de lecture
Nous voilà partis pour la région que l’on voulait absolument visiter sur l’île du Nord : le Northland !
Nous avions repéré une activité qui nous semblait vraiment valoir le coup, une découverte de la célèbre Bay of Island en voilier, avec l’opportunité de naviguer et de voir la faune marine (Dauphins, Pingouins… ). Grâce au site Bookme, on a pu trouver des réductions (80 $ par personne au lieu de 110), pour une date précise. On a donc organisé notre voyage en fonction de cette offre, pour pouvoir être à Bay of Island le 17 octobre.
Waipu Cave & Waipoua forest

Nous avons donc commencé par nous diriger vers Waipu et surtout les Waipu Caves. C’est une grotte en accès libre où on peut observer des vers luisants. On se drape dans notre esprit d’aventurier, le k-way et la frontale, et on s’enfonce dans les profondeurs de la grotte ! Il y a du monde, mais peu osent entrer jusque dans les chambres puisqu’il faut s’enfoncer avec de l’eau jusqu’aux genoux, et il parait qu’il y a des anguilles (Lisa a fermé les yeux très fort pour faire comme si elles n’étaient pas là). Premier essai, mauvaise pioche, Guillaume s’avance dans la galerie de droite et se retrouve avec de l’eau jusqu’au-dessus de la taille ! Il faut dire que les grottes ne sont pas du tout aménagées et on doit explorer par nos propres moyens. On rebrousse chemin, on tourne à gauche, le niveau d’eau est plus décent et au bout de quelque minutes, Lisa chuchote « Éteins ta lampe ! ». On lève les yeux, et on voit apparaitre des petites lumières bleues, comme si on avait tapissé la grotte de guirlande. On continue d’avancer en escaladant les rochers, on est seuls à ce moment-là, et la deuxième chambre est encore plus impressionnante. Avec les aspérités et les formes de la roche, on a l’impression d’observer des constellations, les formes des vers luisants sont étonnantes (Lisa distingue une tête de diablotin) et la constellation qui s’offre à nous est féérique, on ne sait plus de quel côté regarder. On termine notre escalade dans la roche et la boue jusqu’à la dernière salle, toujours aussi belle. On ressort de cette grotte fier et la tête dans les étoiles (littéralement). En ressortant, on croise du monde s’éclairant avec la lumière du portable et en tongues ! On leur explique qu’il faut avancer dans la boue avec de l’eau et que le sol est glissant, ils sont tout étonnés, et on se demande s’ils se sont renseignés avant de s’aventurer dans une grotte ! Ce n’est pas la dernière fois que nous seront étonné par le comportement de certains voyageurs…
Après cette journée on a décidé de payer un camping, et pour 8$ par personne on a pu profiter des installations d’un Hostel en se garant dans leur cours. Au programme, douche chaude, une super cuisine, la wifi et des nouvelles pour les proches. En prime, un des meilleurs hamburgers de notre vie pour 8$ ( !!!) dans une ambiance Western –cuisiné par une végétarienne, insiste Guillaume qui en rigole beaucoup.
Le lendemain, on reprend la route pour une longue journée : Guillaume traverse des paysages superbes au volant de notre Mitsu, et il assure sur une route compliquée pleine de virage. Soudain, on se retrouve au cœur d’une forêt dense, primaire : Waipoua Forest. Notre objectif, découvrir les Kauri géants que cette forêt abrite (on a avait vu nos premiers Kauri avec Thérèse et John, et appris beaucoup sur cet arbre et l’exploitation malheureuse grâce au Kauri Museum). Dans cette forêt se trouve les plus vieux et les plus gros Kauri de Nouvelle-Zélande, et du monde puisque c’est l’unique endroit où l’on peut en trouver.
Une simple et belle balade nous mène d’abord jusqu’au Four Sisters , quatre arbres qui ont étonnamment poussés de manière symétrique sur le même tronc.
Lisa adore le parcours qui nous y mène, aménagé avec des passerelles de bois pour protéger la forêt. En effet, avant et après l’entrée dans le parc on doit nettoyer ses chaussures, car une maladie touche les Kauris et les déciment. Elle se propage dans l’eau et la boue, c’est pourquoi on s’y applique soigneusement!
Plus loin en voiture, on s’arrête sur un parking où il y a foule cette fois, pour voir Tane Mahuta, le seigneur de la forêt. Cet arbre aurait environs 2000 ans et mesure presque 18 mètres de haut !
Après cette belle expérience où on se sent minuscule face à la grandeur de la nature et ces vénérables arbres, on continue notre route en traversant un bras de mer en ferry à Rawene (on rencontre un Kiwi à l’accent incompréhensible qui nous donne des conseilles sur la route à prendre). On traverse alors des Gorges magnifiques, mais la route est horrible : lacets, virages, ça monte, ça descend… Heureusement que celle-là est la route nationale, on n’imagine pas la route de campagne !
On arrive dans un camping free que Lisa avait repéré, assez proche de notre destination finale : le cap Reinga. C’est très isolé, au bord d’un lac et on a droit à un magnifique coucher de soleil. Par contre, à quelques mètres de là il y a un vieux van, qui semble installé ici comme résidence d’un propriétaire : bouteille de gaz à l’extérieur, roue en moins, table et chaises sortis… Ce van est une poubelle qui ne roule plus, et il est marqué de symboles comme la croix des Choppers.

Des voitures s’arrêtent au bord du lac, puis repartent… On n’est pas très rassuré. Lisa se prend à penser que c’est peut-être un lieu de ralliement pour certains gangs… On a lu que le Northland était une région assez pauvre et avec quelques gangs et de la délinquance (cependant négligeable par rapport à ce qu’on peut connaitre chez nous!). On mange sur une table de pique-nique, la nuit tombe, et on voit des yeux jaunes qui nous observent… « Il y a un chat ! » Dit Guillaume. « Non, je ne sais pas ce que c’est, mais ce n’est pas un chat ! » . Devil’s eyes, comme on dit ici … Un opossum ! La peste des Néo-zélandais. On file vite dans le van, on ne dort pas tranquille mais on finale tout reste calme.
On file alors au bout du bout du monde : le Cape Reinga, le point le plus au Nord du pays.
Cape Reinga : le bout du bout du monde

La route est longue jusqu’au bout du monde, mais sublime. Le vrai Roadtrip comme on l’imagine dans nos rêves, avec la route large, les bandes jaunes, la montagne, l’océan pacifique d’un côté, la mer Tasman de l’autre … Et soudain, se dresse à l’horizon, un désert !
Se sont les Giant Sand Dunes de Te Paki, les dunes géantes, et à côté, la Dune du Pila, c’est un bac à sable. On a l’impression qu’on est téléporté au Sahara en trente minutes. On peut faire du surf de sable sur ces Dunes, en louant des planches, mais on décide d’utiliser nos planches de Body Surf achetées quelques dollars dans un magasin d’occasion. Sa marche moyennement, on sympathise avec un Allemand qui abandonne après la deuxième descente, car la montée de la dune est vraiment épuisante, et il nous prête sa planche. On le remercie chaleureusement, et on teste même une descente à deux sur la planche ! C’est vraiment un moment drôle et ça nous fait une bonne pause avant de reprendre la route du Cape.
Lisa conduit le van pour la première fois (tout va bien, on est vivant), et on arrive finalement au magnifique Cape Reinga. C’est un endroit plein de spiritualité, car selon la tradition Maori c’est ici que les âmes des morts passent dans le monde de l’au-delà, à travers le seul arbre vivant sur ces rivages abrupts et balayés par les vents.
C’est aussi l’endroit où l’océan Pacifique et la Mer Tasman se rencontrent, on peut observer les courants contraires s’opposer, les vagues lutter dans un sens ou dans l’autre, la mer Femelle et l’océan Mâle s’accoupler, selon les Maoris.

Sur ce Cape Reinga, nous avons la chance, à nouveau, de vivre une expérience incroyable : une famille maori marche, juste derrière nous. On les saluts, puis quelques minutes plus tard, un des hommes entame un chant, lent, puissant, magnifique, reprit en cœur par la famille. Ils avancent doucement, les yeux fermés, comme une procession… Certainement un hommage pour un mort inconnu dont l’âme est entrain de trouver le chemin vers leur ailleurs. Je suis émue et touchée par ce chant, et je réalise le cadeau du destin de nous avoir placé ici et maintenant, car ce n’est pas chose fréquente.


On aurait aimé rester plus longtemps au Cape Reinga, nous avons mal évalué la distance et nous sommes un peu « short ». Lisa aime tellement cet endroit qu’elle aurait aimé dormir dans un des nombreux freecamps en bord de mer, Guillaume aurait voulu visiter Spirit Bay, la plage rose où l’on peut ramasser des coquillages à la pelle, mais notre expédition en voilier est demain et on ne va pas se plaindre !
On continue notre route jusqu’à la charmante ville de Manganiu où nous voulons passer la nuit. Avant, une petite balade s’impose dans le doux soleil de fin de journée. Une baie charmante et paisible et des allées bien entretenues donnent un air bourgeois et dolant à cette ville. Nous montons jusqu’à un ancien pa maori (un village fortifié l’équivalent des oppida) d’où nous avons une vue à 360° sur cette baie sublime. En chemin, on croise de drôle de petits oiseaux, comme des perdrix, avec une petite plume sur la tête et qui trottine rapidement et de manière burlesque lorsque nous nous approchons.

Une nuit assez courte, puisque réveillé par le chant du coq qui se promenait DEVANT notre van au soleil levant et nous voilà partie pour la Bay of Island et Paihia, cité balnéaire par excellence.
Sailling in the Bay of Island

A 10h nous sommes sur le quai, découvrant « notre » voilier pour la journée, le Gungha II. Il est très beau, et nous notons avec plaisir que nous ne sommes que deux couples sur le bateaux, contre une grosse dizaine de personne dans le voilier voisin. Ce sont deux italiens, en vacance ici, vraiment charmants. Mike, notre capitaine est Australien, et Melissa, le second, américaine. Ils sont tous les deux adorables et ponctuent notre expédition de blagues, d’anecdotes, d’histoires de traversé… On ne se sent pas tellement « touristes », on a vraiment l’impression de partager un moment avec eux, de discuter… On a l’opportunité d’aider sur le bateau : Guillaume hisse la Grand-voile, Lisa tient la barre quelques temps. C’est autre chose que le Catamaran que nous avions piloté pendant quelques heures à Marseille avant le départ !
Les paysages sont très beaux, la centaine de petites îles qui nous entoure aussi, nous avons la chance que le temps soit avec nous. On espérait très fort (surtout Lisa qui est fan de cétacé), voir les Dauphins qui sont connus pour apprécier particulièrement cette baie. Malheureusement, ce ne sera pas le cas, la nature décide toujours, mais ça ne nous empêche pas d’apprécier cette superbe journée en voilier.
Vers midi, nous mouillons au bord d’une plage paradisiaque de l’île de Moturoa . Nous prenons chacun un Kayak et partons à l’assaut des rochers, naviguons dans une eau translucide, d’un bleu sublime. S’il n’y avait pas ce vent froid, on se croirait dans les Caraïbes ! On accoste sur la plage, et nous partons pour une balade au milieu des moutons, on observe un beau panorama, et les vestiges de Bunker de la seconde guerre mondiale. Au retour, nous passons dans des décors volcaniques et les célèbres grottes formés par la mer.
On est ravi de cette journée, et ça nous donne encore plus envie de réaliser le projet d’aller sur une île du pacifique en bateau, on en parle avec Mike qui considère que c’est réalisable. L’avenir nous le dira !
Le lendemain, nous visitons deux chutes d’eau aux alentours de Paihia : les Ururu Falls et leur belle forme de fer à cheval, et les Rainbow Falls qui s’écrasent dans un fracas étourdissant formant par temps ensoleillé un arc-en-ciel au dessus de l’eau.

Wollen’s Bay et la Dolce Vita
Nous continuons notre trip, un peu fatigué par cet enchaînement d’émotions et les kilomètres avalés.
Lisa trouve un freecamp en bord de mer qui à l’air vraiment agréable, et en arrivant c’est un coup de cœur. Wollen’s Bay est une jolie plage, les dunes abritent le van du vent, il y a des installations propres,… On balade sur la plage et on trouve alors des coquillages, des sortes de Tellines qu’on connait bien en Camargue, mais géantes ! On en trouve quelques unes, et on va voir des vieux pécheurs qui sont tranquillement sur la plage, pour savoir si nous sommes autorisés à les pécher. Ils nous disent que nos coquillages sont trop petits ! Ils nous semblaient pourtant énorme, à nous méditerranéens. Ils nous expliquent que nous devons revenir à marée basse le lendemain. Une anecdote vraiment drôle nous arrive alors, avec leur accent, nous comprenons « You will find a lot of turtles, you just have to put your hands in the sand and take them » « Vous trouverez plein de tortue, vous n’avez qu’à plonger vos mains dans le sable et les attraper ! ». On acquiesce mais on se regarde du genre « mais, on ne veut surtout pas pécher des tortues ! ». En réalité, ces coquillages s’appellent des tua-tua ! Mais l’accent de nos vieux pécheurs nous a bien induits en erreur. Le soir nous offre un magnifique coucher de soleil et nous sommes tellement bien qu’on décide de prendre notre temps et de rester plusieurs nuits ici. En effet, nous n’avons plus d’impératif comme c’était le cas pour Bay of Island alors on se laisse porter. C’est un de nos plus beau souvenir, cette plage, où on a senti la liberté, la dolce vita, le plaisir de se réveiller au sons des vagues… Le lendemain, on se réveil sous un beau soleil, on fait un yoga sur la plage et le vent cale tout à fait vers 10H. On décide de saisir ce moment et on saute dans nos combinaisons, on enfourche nos planches de body surf et en avant ! Notre première baignade de l’année ! On découvre le body et c’est vraiment drôle. On applique ensuite les conseils des vieux pécheurs et on part à la recherche des tua-tua. Effectivement, on a qu’à se baisser ! On en ramasse plus que ce qui rentre dans notre gamelle alors Lisa trie et relâche les plus « petites » à la mer. C’est plus de la taille de moule ou d’huitre que de telline comme on a l’habitude !
Guillaume discute avec des maoris qu’il a vu partir en tenue de plongée. A leur retour, ils demandent à Guillaume s’il aime les « Kina ». Sans savoir de quoi ils parlent, Guillaume leur répond, « Si c’est un coquillage il y a des chances que oui ! ». Nous voyons alors le maori revenir avec un énorme sac à patate plein… d’oursin ! « Do you have two spoons ? » « Vous avez deux cuillères ? » « Tu ne veux pas un couteau plutôt ? » lui demande Guillaume. Le maori rigole, et ouvre en deux l’oursin avec les deux cuillères, et nous en offre plusieurs en nous expliquant comment les manger. On le remercie chaleureusement, on lui propose une bière qu’il décline. Encore un exemple de la générosité des gens de ce pays !
On partage notre butin avec des anglais qui se sont installés à côté de nous.
Le lendemain, Lisa se lève pour voir le levé du soleil sur la plage, gâché par quelques nuages, mais qui reste un beau moment de méditation face à la mer. Le Yoga devient vraiment un rituel, quand le temps permet de s’installer à l’extérieur du van. Il faut juste se battre avec les Sandflies, ces moucherons à la piqûre terrible, alors tant pis pour le style car les tongues-chaussettes sont une arme imparable.
On dit au revoir à cet endroit paradisiaque pour continuer notre voyage vers Matapouri plus à l’est. Cette immense plage de sable fin recèle un autre trésor : les mermaid’s pool, le bassin des sirènes. A marée basse, lorsque l’océan se retire, certains trous de la roche restent remplie d’eau et sont appelé les mermaid’s pool. Mais ça se mérite !
On escalade des rochers, on traverse une jungle –le chemin est vraiment beau et on se prend pour Indiana Jones- pour atteindre ces bassins. Il ne fait pas très beau, mais même au soleil je ne me serais pas baigné. Les sirènes doivent être celles d’Homère plus que d’Andersen, car je trouve ces bassins effrayants : certains sont très profond et sombre, d’autre bordés d’algues étranges qui donnent des couleurs magnifiques mais ne me donne pas envie d’y tremper un orteil.



On continue notre découverte en empruntant un chemin de randonnée qui mène jusqu’à Whales Bay, la Baie des baleines.
Le chemin est charmant, entre forêt, pâturages, belles criques. Lisa a les yeux rivés sur le rivage en espérant apercevoir une nageoire à l’horizon, mais la nature nous dit d’être patients.
Arrivé à la plage où nous pique-niquons, on décide d’explorer discrètement les rochers, en espérant observer la faune comme on en a eu la chance à Piha. Lisa voit un oiseau noir et blanc, et s’exclame « un pingouin ! » - en se rapprochant, c’est un Cormoran, mais le point de vu était trompeur ! Déçu, on apprécie quand même d’observer ce bel oiseau et le cadre.

On reprend la route pour la « ville » du Northland, Whangarei, la fin de notre voyage.
Whangarei & Matakohe Garden, round 2
On arrive dans cette petite ville à laquelle on ne trouve d’abord que peu de charme. Finalement en se baladant on fait un peu de shopping et on trouve de jolie boutiques, Lisa s’achète des crayons aquarelle pour compléter la palette offerte par son père avant son départ.
On a lu qu’il y avait un bon restaurant de Burger, et on est affamé par notre balade. On arrive dans ce restaurant et commandons donc le plus gros burger qu’on ait mangé de notre existence. On regarde l’heure et il est … 17H30 ! On s’est habitué à vivre au rythme du soleil, mais tout de même !
On dort prêt du jolie port de Whangarei, au matin Lisa part courir pour éliminer l’indécent Burger. La ville est finalement jolie, il y a un beau parcours avec de belles œuvres d’art contemporain. Samedi, 8h, la ville est pleine de sportif ! Des mamans qui court avec la poussette, des jeunes de 10ans qui font des pompes et des tractions ! Guillaume hallucine de voir des filles de 12 ans qui enchaînent les pompes autant que lui. On voit que le sport fait vraiment partie de la culture du pays (malheureusement autant que les fast-food).
On profite d’être dans une grande ville pour terminer l’aménagement du van : on achète des racks et un coffre de toit pour stocker nos affaires. On voit une promotion sur les kayaks dans une boutique qui s’appelle Hunting & Fishing (Guillaume est comme un fou). On s’équipe de la tête au pied – tuba, masque, kayak gonflable,… Fin prêt pour l’été !
On rejoint alors plus au sud Therese et John a qui on avait promis de venir leur faire des crêpes. Ce sont de belles retrouvailles, les affaires vont bien pour eux, Therese est vraiment contente qu’on ait tenu parole, on passe un super moment et ils nous invitent à dormir chez eux. On veut travailler le lendemain, mais ils refusent. On en profite pour installer le coffre de toit et ranger le van. Ils nous donnent des conseils pour la suite de notre périple et la route à suivre, on se dit au revoir chaleureusement.
Nouvelle résolution pour nous : tenir parole. On avait promis qu’on reviendrait, et on l’a fait.
On redescend en traversant une dernière fois Auckland, cette fois, nous allons découvrir la péninsule du Coromandel !
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