48h à Kuala Lumpur

Avant d’arriver en Nouvelle-Zélande, nous avons choisi de faire une escale à Kuala Lumpur, « plaque tournante » en Asie, qui nous a permis de trouver un vol relativement peu cher (500€ + 200€ aller simple par personne). En plus, ça nous coupait le « Jet-lag » en deux, puisqu'il y a 8h de décalage entre KL et la France, et encore 4h jusqu’à la Nouvelle-Zélande. Nous n’avons malheureusement pas eu le temps de trop visiter, mais on vous fait quand même un petit résumé !

L’arrivée : fatigue et "pigeonnage"

Après un vol de 17h en passant par la Thaïlande avec la super compagnie Thai Airways, nous arrivons à Kuala un peu fatigués et déphasés malgré le vol très agréable. Nous voulions laisser nos bagages dans un casier pour ne pas avoir à les trimbaler dans le centre ville, nous sommes donc allés au premier dépose bagage de l’aéroport, et au premier bureau de change pour pouvoir payer sans trop de frais. ERREUR ! On a payé 208 RM pour nos deux sacs, sur le coup « 208 RM », nous n’avions pas le taux de change en tête et nous avons accepté, mais par rapport au coût de la vie là-bas c’est vraiment cher (ils nous ont demandé 50€ si nous n'avions pas les 208 RM, au final cela m'a coûté 40€ et quelques donc il faut vraiment se méfier de leurs calculs et toujours vérifier!)

En plus, après notre changement à l’aéroport de Bangkok où les Thais étaient adorables, nous avons été surpris par l’antipathie qu'on a ressenti à Kuala Lumpur. Que se soit pour nous indiquer le chemin ou nous faire payer le service, pas de sourire, ni de bonjour.

On file vite vers le centre ville pour oublier cela, et même si on du mal à se repérer dans les méandres du « monorail », le train qui nous conduit à KL nous fait traverser un paysage étonnant, mi-ville, mi-jungle : on est en Asie.

Bunkit Bitang : l’appartement

On trouve facilement le Air BNB que nous avions réservé et la résidence est vraiment au top ! Malheureusement, lorsque arrive la chambre n’est pas prête, alors qu’elle aurait dû l’être depuis une heure. Fatigue, faim, envie pressente, enfin la totale et on est coincé dans le couloir de l’hôtel! Internet ne marche pas, on n’arrive pas à contacter l'Hôte de l’hébergement… On reste zen (on essaie) et on fini par nous faire rentrer dans l’appartement pendant que la femme de ménage termine en s’excusant du retard. On s’en veut presque d’avoir insister pour rentrer !

Et là, paf, l’appartement est encore plus beau en vrai qu’en photo ! Et après notre voyage et la poisse du climat de KL on saute avec joie dans la plus belle piscine que j’ai vu de ma vie (sans dec’)

Une soirée à Kuala

Nous n’avions pas vraiment prévu notre programme à Kuala, au départ on voulait aller voir les grottes de Batu, mais on a finalement eu peur du temps de trajet et on s’est dit qu’on se baladerait juste. Le problème, c’est que la ville n’est pas vraiment faite pour les piétons. Pas de passage piéton, une circulation très dense, des grandes avenues à traverser… Le début n’a pas été de tout repos ! Mais on a quand même l’impression d’évoluer dans un autre monde, et c’est totalement fou.

On traverse des quartiers sans trop savoir où l’on est, tous les noms des rues sont les mêmes pour nos yeux d’occidentaux peu habitué. On traverse un quartier indien, et on trouve une rue avec quelques Street-Food. L’idée de voir ce qu’on allait manger nous plaisait, vu qu’on ne connaissait pas grand chose à la gastronomie Malaisienne. On opte pour un truc simple, sans trop de viande : les nouilles sautées à l’œuf. Je demande à l’indien si c’est fort, et quand il me répond « mmmmh spicy but not too spicy » je pense que je vais cracher du feu par tous les horrifiques (tous les gens qui me connaissent m’ont déjà entendu dire « mais ça piqueuh » en mangeant un peu de poivre ou de moutarde…). Mais je suis motivée pour manger local, je tente et boum, ça pique, mais c’est surmontable, et c’est trop bon ! Tout ça pour …. 1€ par personne !

Petronas Towers et KLCC

On était étonné de ne pas voir trop de monde, ni dans le métro, ni dans les rues. On s’attendait à une immense foule. Quand on rentre dans le centre commercial des Petronas Tower à 20h passé, on se rend compte où était le monde !

KL est réputé pour être une ville de shopping avec des prix défiant toute concurrence ! Moins cher qu’en France, certes, mais pas tant que ça pour les cosmétiques. En revanche l’électronique vaut vraiment le coup : environ 100€ pour un bon Samsung ! Guillaume veut changer son téléphone à moitié mort, mais on essaie de nous refiler absolument le dernier modèle qui coûte bien plus cher, sous prétexte que c’est le seul qui est compatible avec l’international… Bizarre !

Street-Food Night Market

En revenant à l’hôtel, par hasard, on tombe sur des quartiers superbes ! Un quartier plein de lumière et d’enseigne colorées, un autre avec des salons de massages Thai (un peu tendancieux avec les masseuses qui alpaguent le client), plein de restaurants, où chaque serveur tente de nous installer sur sa terrasse, on décline avec le sourire, fasciné par cette effervescence.

La rue déborde, et tout-à-coup, on se retrouve devant une artère qui fourmille, pleine de marchands de rue qui cuisinent. C'est Jalan Alor et son fameux marché nocturne. On dirait plutôt un quartier chinois, avec des filles qui chantes du karakoé en se baladant entre les tables, du poulet qui rôti et qui fume beaucoup, il y a de tout, plein d’odeur, de couleur, c’est bruyant on n’arrive plus à avancer… Et dire qu’on a failli rater ça ! On se sent au cœur de l’Asie, comme dans des films. On s’arrête acheter un jus de fruit qu’on veut déguster dans notre chambre, face à la vue, mais finalement le vendeur plutôt sympathique nous donne envie de s’installer, et on sirote de l’eau de coco fraîche sur des chaises en plastique en écoutant de la musique Indie.

On se couche épuisé et fasciné en regardant la vue sur la KL Tower (Manara)

Jour 2 : Gastronomie et repos avant le combat final !

On était fier d’avoir été très actif la journée et de ne pas avoir trop senti le « Jet-Lag », mais on l’a senti le matin : impossible de nous lever, on n’a même pas entendu le réveil ! Du coup, on a préféré passé une journée tranquille sachant qu’on prenait l’avion le soir. On n’avait pas trop envie de balader dans l’environnement hostile des voitures et on n’avait plus tellement de cash (merci la bagagerie de l’aéroport !)

Ca nous ressemble pas trop le Ressort, mais on s’est dit qu’on aurait plus d’occasion comme ça pendent longtemps, alors on a profité : piscine, sauna, transat, et surtout, le merveilleux restaurant de l’hôtel. « Sino Scene » est géré par un chef étoilé de Hong Kong, on a mangé un menu pour deux à environs 10€ et c’était merveilleux ! En plus, le cadre est super avec une terrasse, des palmiers, des bambous et le bruit de la fontaine.

On a pris un menu avec un assortiment tout prêt comme ça on n’avait pas à choisir et de cette manière on a goûté des mets que je n’aurais certainement pas commandé à la carte mais qui étaient totalement étonnant et délicieux. Tout cela servit avec du thé à la fleur de lotus. On voit que c’est un restaurant de luxe, car le serveur venait nous servir le thé dès que notre tasse était vide, comme on rempli le verre de vin dans un bon restaurant Français ! On a vraiment adoré cette expérience culinaire et profité avant le mode camping et backpack en NZ.

Départ, en route pour la Nouvelle-Zélande !

Finalement, en écrivant cet article je me rends compte que j’ai adoré certains aspects de Kuala ! C’était notre première fois en Asie, mais ça nous à donné envie de découvrir plus. J’ai adoré la liberté de chacun dans cette mégalopole : à la piscine, bikini, maillot, burkini et même burka sans personne qui juge les un ou les autres. On mange de la nourriture chinoise en entendant le Muezzin faire l’appel à la prière. C’est étonnant et vraiment super. Par contre, c’est multiculturel mais pas « melting-pote » : chinois avec chinois, indien avec indien etc.

La ville est étonnamment propre, plus propre que chez nous ! le métro est flambant, pas de poubelle ou de déchet par terre c’est assez agréable. Par contre, les gens sont peu accueillant pour la majorité et rechigne à expliquer un chemin,… J’avais presque peur de demander ! La ville est étouffante, trop grande, en constant travaux : même la nuit les chantiers ne s’arrêtent pas. La circulation est terrible, on s’est pas senti vraiment safe à pied.

Maintenant, on est dans l’avion qui nous mène à la NZ est on est vraiment impatient !!! On espère survivre, car Air Asia ne fourni même pas l’eau sur les vol Low-Cost, on n’a pas gardé de monnaie locale, il nous reste plus que la CB et on est même pas sûre qu’elle passe alors YOLO ahah

UPDATE : on a survécu à ce vol même si on mangé un pauvre Wrap en 12h NEVER AGAIN AIR ASIA

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